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Trois antilimaces à base de phosphate ferrique qui sortent du lot

Selon Arvalis, alterner entre phosphate ferrique et métaldéhyde (dont l'action est plus rapide) prévient le risque éventuel de résistance.

Plusieurs essais d’Arvalis mettent en avant l’efficacité du Sluxx HP, de l’Ironmax Pro et du Metarex Duo comme anti-limace.

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Des différences d’efficacité « significatives » entre plusieurs spécialités anti-limaces à base de phosphate ferrique ont été mises en évidence dans des essais d’Arvalis conduits entre 2022 et 2024. « Sluxx HP (concentré à 3 %, dose de 7 kg/ha) et Ironmax Pro (concentré à 2,42 %, dose de 7 kg/ha) font figure de référence », observe Juliette Maron, ingénieure chez Arvalis, dans une note de l’institut technique. Metarex Duo, qui associe métaldéhyde (1 %) et phosphate ferrique (1,62 %), tire également son épingle du jeu, notamment avec une rapidité d’action « comparable à certains produits à base de métaldéhyde ».

Plus largement, la synthèse d’essais réalisés par l’institut depuis 2017 confirme que 8 à 9 jours après application (J + 8/9), les niveaux de mortalité des limaces et de protection du végétal sont équivalents pour ces trois spécialités. « Leurs efficacités sont comprises entre 75 et 78 % en termes de mortalité limaces, et entre 78 et 90 % en termes de surface foliaire consommée », résume Juliette Maron.

Alterner les matières actives

Des efficacités « intéressantes mais plus contrastées » sont aussi relevées pour d’autres molluscicides, tels que Ultimus (concentré à 3 %, dose de 7 kg/ha) et Nova Sluxx (concentré à 4,2 %, dose de 5 kg/ha). À J + 8/9, leur efficacité moyenne sur les mortalités est d’environ 40 % par rapport au témoin. Sur l’aspect protection du végétal, leur efficacité est comparable aux références à J + 8/9.

Au vu de ces résultats, alterner entre métaldéhyde et phosphate ferrique est judicieux, juge l’experte. « Cela prévient un éventuel phénomène de résistance à ces deux matières actives, non signalé mais possible », conclut-elle. Pour rappel, les produits contenant du métaldéhyde concentré à 3 % ou plus sont classés CMR2, impliquant des contraintes de stockage et de manipulation.

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